L’ouverture en octobre prochain du nouvel établissement culinaire de la référence étoilée de Joigny à Bangkok devrait surprendre la clientèle asiatique. Le « J’Aime », allusion aux initiales du prénom de l’illustre chef français, déclinera une cuisine au terroir hexagonal revisitée à la sauce de l’Extrême-Orient…
Tenue par Marine, la propre fille de Jean-Michel LORAIN, le « J’Aime » ouvrira ses portes début octobre au cœur de la capitale de l’ancien royaume du Siam. Amérigo SESTI, valeur montante de la cuisine internationale, qui a effectué ses gammes à la Côte Saint-Jacques, officiera derrière les fourneaux. Le compagnon de la jeune Marine LORAIN n’aura pas son pareil pour créer et inventer de nouvelles recettes devant plaire à une clientèle locale, amatrice du raffinement à la française.
Titulaire d’un BTS hôtellerie obtenu au lycée spécialisé de Biarritz, Marine s’est envolée au cours de la période estivale vers l’Asie en compagnie d’Amérigo afin de mettre les bouchées doubles avant le jour J. Le nouvel établissement du groupe de Jean-Michel LORAIN sera accueilli dans l’un des hôtels de charme du groupe YOU au cœur de la ville, dont le propriétaire est à la tête du métro de la grande agglomération extrême-orientale. Ce sera un retour aux sources pour le groupe de Jean-Michel LORAIN qui avait vécu par le passé une expérience identique à Bangkok. Le restaurant se nommait à l’époque le « Quatre Saisons ».
D’une capacité d’une centaine de couverts, le « J’Aime » aura le particularisme de proposer de succulentes recettes à la française, servies à la table des convives sur des « Lazy Suzan », ces fameux plateaux circulaires qui font florès en Asie. Histoire de renforcer les valeurs intrinsèques de cette cuisine goûteuse faite de partage, de convivialité et de découverte ludique. Des produits de très belle référence à la qualité rare telle que la viande de Jean DENIAU produite sur le Sénonais y seront présentés. Parmi les autres prestations initiées par le jeune couple : un service piscine pour la clientèle de l’hôtel, un « wine bar », un room service et une prestation spéciale banquets/séminaires.
Quant au catalogue des recettes, il s’articulera autour de cent cinquante plats distincts, couvrant l’ensemble d’un repas, depuis les amuse-bouche jusqu’aux desserts en passant par les entrées, plats de viande et de poissons. Les soupes et potages constituant les incontournables mets introductifs à la prise d’un repas à la mode asiatique. Enfin, la fourchette des prix
oscillera entre 40 et 60 euros.
Thierry BRET